Nous observons toutes les technologies parce que nous souhaitons voir en quoi elles vont enrichir la relation avec nos plateformes d’assistance et nos chargés d’assistance, mais aussi en quoi nos clients, nos consommateurs, vont se l’approprier. C’est un point essentiel. On a évoqué le fait qu’on peut connaître à distance le problème d’un véhicule qui tombe en panne, parce que des codes sont échangés entre le véhicule et nos plateformes d’assistance. Tout ça, évidemment, est géré en toute transparence avec l’assuré et en toute conformité avec la RGPD, il va sans dire. L’étape d’après sera sans doute le prédictif. Les pannes de véhicule, pour reprendre un exemple concret, peuvent être aujourd’hui, grâce à ces échanges de données, en partie prévues. Une batterie, après deux ou trois ans d’usage, a de forts risques de cesser de fonctionner. Un matin, vous ne pourrez plus démarrer. Ce n’est pas dramatique, c’est juste très enquiquinant selon votre emploi du temps. Aujourd’hui, vous savez à travers un voyant sur votre tableau de bord quand ça fonctionne. Personne ne regarde vraiment ces voyants à l’usage, on s’en rend bien compte. Dans un temps pas si lointain, nous saurons dire qu’un véhicule va tomber en panne. Soit le conducteur gèrera cette alerte – mais nous avons de plus en plus de points d’alerte à gérer en tant que consommateurs : maison, lave-vaisselle, voiture… –, soit des entreprises comme Allianz Partners, de par leur capacité à gérer ces flux d’informations, de data, et autres prestataires, peuvent intégrer cette situation. Dans le cas de la batterie, elles peuvent faire en sorte d’être alertées à votre demande qu’il y a un pépin à venir sur la batterie et de faire transférer votre véhicule dans un réseau agréé pour la changer sans que vous n’ayez rien à faire. On récupère les clés de la voiture – si clé il y a encore, d’ailleurs –, on transfère le véhicule chez un prestataire compétent disponible – parce que la technologie nous permet de savoir s’il l’est –, et vous pouvez continuer votre journée sans même avoir été inquiété par ce problème. On conviendra qu’il n’est pas un problème majeur, mais qui vous aurait quand même compliqué votre journée. On peut se dire cela pour beaucoup de domaines de la vie. Ce qu’on appelle « l’alerting », c’est-à-dire de monter d’un cran et de savoir qu’il y a eu ou qu’il va y avoir un pépin, nécessitera des gestionnaires de ces alertes pour savoir si c’est critique ou secondaire, et surtout quelle est la réponse à apporter. Dans le plan stratégique d’Allianz Partners et de notre groupe, il y a l’utilisation de toutes ces capacités technologiques, humaines, d’organisation de réseaux et de gestion de flux, pour se mettre au service de cette évolution, qui est finalement une évolution de société. Elle va bien au-delà du seul domaine d’activité d’Allianz Partners.